Ce lundi 9 septembre a eu lieu une réunion de « négociation » nationale chez Aldi.
Pour rappel, cette négociation avait été demandée depuis le mois de mai par les syndicats, à la suite du refus de la direction d’intégrer des points « estimés revendicatifs » lors des concertations nationales. Cherchez l’erreur !
Une date avait ensuite été fixée en juin, puis annulée en dernière ligne droite par la direction. Première frustration ! Car les demandes légitimes des travailleurs Aldi et les difficultés rencontrées sur le terrain sont toujours bel et bien présentes et s’aggravent !
La période estivale étant terminée, nous nous sommes donc présentés à la table des négociations ce jour, avec un cahier de revendications envoyé préalablement à la direction. Ce cahier porte sur des revalorisations, tant pour le personnel administratif que pour celui de la vente, mais aussi sur la charge de travail, la qualité des contrats, l’extension du droit aux 4 jours/semaine, la RCTT, les aménagements de fin de carrière, le droit à la déconnexion…
La direction, comme à l’accoutumée, a commencé en nous dressant un tableau pessimiste
Tout a donc été mis en place par la direction pour faire capoter la réunion : un rejet de toute une série de demandes déposées par les syndicats (de nombreux points sont restés dans le vide sidéral) et un déséquilibre total entre les demandes patronales et les miettes éventuellement concédées pour certains travailleurs, créant encore plus d’injustices entre eux !
Dans ces conditions, nous ne pouvions pas décemment continuer à discuter !
Pour nous, une seule solution : obliger une vraie négociation et trouver des solutions positives pour les travailleurs, quitte à aller en bureau de conciliation au ministère et à faire jouer le rapport de force au besoin !
Pour la direction, qui prétexte qu’elle n’est « pas prête » et que nous n’acceptons pas la « bombe » qui nous est jetée en plein visage, il faut attendre la prochaine réunion et voir ! Mais voir quoi ? N’est aveugle que celui qui ne veut pas voir l’urgence et la nécessité de répondre favorablement aux demandes de ses propres travailleurs !
Informez-vous auprès des délégués lors de leurs visites, car si en octobre des solutions équitables et justes ne sont pas débattues, l’automne risque d’être chaud chez Aldi !